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On imagine souvent qu’il faut « aller mal » pour consulter.
Qu’il faut un effondrement, une crise, une urgence.
Et pourtant… c’est justement avant ce moment-là que la thérapie peut être la plus féconde.
Beaucoup de personnes repoussent la consultation parce qu’elles se disent :
“Je devrais y arriver seule.”
“Ce n’est pas si grave.”
“Je verrai si ça empire.”
Cette logique est profondément humaine. Elle parle de la volonté de tenir, de la peur du jugement, ou simplement de l’idée que la thérapie est réservée à ceux qui « n’en peuvent plus ».
Pourtant, attendre l’urgence, c’est un peu comme attendre la panne pour vérifier l’huile du moteur. 🚗
Quand la souffrance devient visible, le corps et le psychisme ont souvent déjà épuisé beaucoup d’énergie à compenser.
La rencontre avec un psychologue ne sert pas seulement à « réparer ».
Elle peut aussi aider à prévenir, à réguler, à comprendre avant que ça déborde.
Comme un espace où l’on ajuste les réglages intérieurs - émotions, pensées, comportements - avant que la tension n’atteigne le seuil critique.
Notre équilibre psychique fonctionne un peu comme une rosace :
au centre, le cœur de ce que nous sommes, nos besoins et nos valeurs ;
autour, les compromis que nous faisons pour rester en lien, tenir nos rôles, respecter les codes ;
et plus loin, le consensus que nous construisons avec le monde extérieur.
Plus on s’éloigne du centre sans revenir y puiser, plus on risque de se sentir “désaligné”.
La consultation permet justement de retrouver ce mouvement naturel : revenir à soi, comprendre ce qui s’active, ajuster avec plus de conscience. 🧠
Venir consulter, ce n’est pas “ne plus savoir gérer”.
C’est accepter qu’à certains moments, un regard extérieur puisse aider à démêler, à comprendre autrement.
Le psychologue ne juge pas : il écoute, il relie, il aide à mettre des mots là où tout s’emmêle.
Souvent, quelques séances suffisent à retrouver une respiration intérieure, à remettre du sens, à comprendre les messages du corps ou de l’émotion avant qu’ils ne deviennent alarmes.
Plus la démarche est précoce, plus elle est constructive : on travaille dans la prévention, dans la conscience, dans la curiosité de soi.
Et non dans l’urgence, la peur ou la réparation.
Venir « avant que ça brûle », c’est honorer une forme de fidélité envers soi-même.
C’est dire à son psychisme : “Je t’écoute avant que tu cries.”
Prendre rendez-vous avec un psychologue n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un acte de responsabilité intérieure.
Parce que la santé mentale n’est pas un luxe, mais un équilibre vivant.
Prendre soin de soi, ce n’est pas attendre l’urgence.
C’est reconnaître que le bien-être se cultive… comme un jardin. 🌳