#jassumelapsy
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EXACTEMENT ! Je "plussoie" et partage avec un plaisir non dissimulé ! Merci C. Testa pour cette pertinente interrogation.
Dans un Monde où tout le monde se targue d’aller à la salle de sport et/ou d’avoir un coach sportif pour « s’entretenir », il est a contrario tabou de consulter un « Psy » (les « Psys » en détail par ici). Et pourtant, paradoxalement, relier le corps et l’esprit pour atteindre « l’équilibre » tant convoité n’a jamais été autant prôné. A l’heure de la somatisation (traduction physique d’un désordre psychique), toutes les méthodes sont bonnes…sauf voir un « Psy ».
Ce clivage entre ce que l’on souhaite et ce que l’on fait, relève de la dissonance cognitive. Cette expression propre à la Psychologie sociale désigne « la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d'une personne lorsque plusieurs d'entre elles entrent en contradiction l'une avec l'autre. Le terme désigne également la tension qu'une personne ressent lorsqu'un comportement entre en contradiction avec ses idées ou croyances ». Nous y voilà, « Dissonance cognitive », le point de départ du paradoxe, qui entraine le déséquilibre jusqu’au tabou.
Consulter un « Psy » est un acte sain, preuve que l’on est à l’écoute de soi, de ses émotions et sentiments. Une gêne, un déséquilibre ressenti, un « passage à vide », un besoin d’écoute, etc tout ce qui entrave la poursuite de son chemin au point de semer un trouble peut être écouté et entendu par un « Psy » en vue de trouver une résolution.
Consulter un « Psy » c’est courageux, tout autant que pousser les limites de son corps lors d’un run, d’une séance de musculation, de fitness, etc. C’est faire preuve de curiosité envers soi, pour se découvrir autrement que l’image sociale que l’on peut avoir. C’est avoir envie de voir les choses autrement (un Psy par sa neutralité apporte un/des angle(s) de vue autres).
Finalement, comme souvent, c’est le 1er pas qui sera le plus difficile car une fois que vous aurez trouvé votre « Psy », vous saurez comment en parler autour de vous, si vous avez envie d’en parler.
Bon à savoir : Les « Psychologues » (je ne parle que pour la catégorie de « Psys » que je connais), se consultent entre confrères et consœurs afin d’avoir un espace de « neutralité » qui leur appartient. Car pour apporter une aide pertinente, il faut savoir être aidé.
Julie Hivert - 26/01/2021