Entamer un travail thérapeutique et le poursuivre

Décider de prendre rendez-vous avec un Psychologue pour amorcer un travail thérapeutique, n’est pas chose aisée. Entre le sentiment de besoin, la prise du rendez-vous et le 1er rendez-vous, c’est autant de temps pour…finalement renoncer. 😰

Dans ce cadre, les arguments « contre » sont tellement nombreux qu’en faire la liste est impossible.

Pourtant dans les "grands gagnants", il y a le manque de temps 📅, le‍ c‍‍‍oût financier 💶, le (non) soutien de l’entourage 👥, la méconnaissance de ce qu’est une séance de psychothérapie ‍😟, etc...


Malgré toutes les embuches et les petites voix qui vous ont incité à ne pas venir, vous êtes là et nous nous rencontrons 🎉 (en amont de notre 1ère rencontre, nous avons échangé par téléphone afin que je puisse préparer la séance et la mener en fonction de vous).

Cette séance est une séance de découverte mutuelle (travaillant en systémie, "l’alchimie" doit opérer à cette séance pour que nous puissions travailler ensemble). Vous m’exposez le pourquoi vous venez avec vos mots, vos émotions, etc. et je vous poserai des questions pour établir une base de travail. Et surtout, je vous donnerai un aperçu de ma façon de travailler, d’interagir avec vous.

Ne soyez pas étonné qu’au fil de la séance, voire à la fin uniquement vous ressentiez un sentiment fort de fatigue, c’est tout à fait habituel puisque votre cerveau et votre organisme se soulagent d’un poids.


A la fin de la séance, je vous demande si cette manière de travailler vous convient, si vous avez envie de poursuivre, des envies, des attentes, je vous donnerai ma préconisation du rythme des séances et nous déterminerons si cela vous convient. A ce stade, il est primordial que vous soyez à l’aise et honnête, aussi bien envers vous qu’avec moi.

Si nous sommes d’accord, nous fixons les 2 prochaines séances (selon le rythme déterminé ensemble) afin que cela ne chamboule pas votre agenda.


Vous le constaterez mon approche est assez peu directive à ce stade, car nous ne nous connaissons pas. Cette séance me permet de comprendre votre fonctionnement, établir les grands freins, les leviers aussi, bref tous les "acteurs" qui participent à notre travail.


Voilà, vous l’avez fait, la 1ère séance est faite. Vous pouvez être fier.ère d’avoir initié ce mouvement. 👍🏼


Mais attention ! ⚠

Tous les arguments "contre" qui existaient avant votre 1er rendez-vous seront présents à l’issue de ce dernier. Et, il faut savoir que vous travaillez entre chaque séance (les questions posées, les choses énoncées lors de la séances, etc… résonnent).


Vous avez alors plusieurs façons d’appréhender cela :

  • Ecouter ces "contres" et finalement annuler. A la réflexion, vous n’êtes pas prêt.e, notre échange ne vous convient pas, cette seule séance vous a suffi à débloquer (temporairement) vos questionnements.

  • Vous écoutez les « contres » mais vous décidez qu’ils ne sont pas aussi dérangeants qu’avant la séance et finalement, que cela vous a été bénéfique. Il est probable qu’à l’approche de la 2nde séance vous n’ayez pas du tout envie de venir, et cela se comprend (il y en aura d’autres). Un conseil : venez et annoncez-moi que vous ne souhaitez pas faire la séance, nous pourrons échanger rapidement.

  • Ne pas écouter "les contres", me dire que vous n’aviez pas envie mais êtes venu(e) malgré tout.


Doctolib est un outil formidable qui permet de prendre rendez-vous facilement, sans passer par un secrétariat, et il permet tout autant d’annuler selon les mêmes conditions. Pourtant, en psychothérapie, l’annulation n’est pas anodine, et prévenir votre thérapeute est important pour le respect mutuel instauré.

Quel que soit votre choix : prévenez-moi, même par SMS, indiquez-moi que vous annulez. D’une part, parce que le créneau que vous libérerez pourrait être utile à autrui, et d’autre part parce que cela fait partie du travail d’assumer votre choix.

Un doute, une angoisse, une incertitude, etc... je suis à l’écoute et connectée 😉. Donc n’hésitez pas à m’appeler ou m’envoyer un SMS si vous en ressentez le besoin, cela fait aussi partie de notre travail, selon moi.

Julie Hivert 22/03/2021